Le Festival international du film de Saint Jean de Luz : une ouverture vers le cinéma de demain

Cette semaine le milieu du cinéma, et les plus grands cinéphiles auront les yeux rivés sur le pays basque où se tient un festival unique en son genre à st jean de Luz. Un festival qui met l’accent sur les découvertes et la jeunesse. Avec son jury 100% féminin l’année dernière, le festival avait attiré beaucoup de monde et des grandes figures du cinéma étaient venu découvrir le festival comme par exemple Jean-Paul Rouve, qui avait présenté en avant-première son film « Lola et ses frères ». Cette année encore, pour sa 6e édition le festival devrait donc attirer beaucoup de monde et nous réserver de belle surprise cinématographique. 

 Affiche du 6^efestival international du film de ST jean de Luz 

Un festival mettant en avant les plus jeunes du métier

Anciennement « festival international des jeunes réalisateurs de st jean de Luz », celui-ci a changé de nom et d’équipe en 2013 pour prendre le nom qu’il porte actuellement. Mais depuis sa création, le festival n’a qu’un seul objectif, être « un festival qui mise sur l’avenir (…) et a vocation à s’adresser à un large public » comme nous le rappelle Jean-François Ligoyen, le maire de st Jean de Luz. L’une des plus grandes spécificités du festival est d’ailleurs qu’il ne présente exclusivement, dans ses films en compétions que des réalisateurs dont c’est leur premier ou deuxième film. Le but étant de révéler de nouveau talent et de leur permettre de rencontrer les professionnels du milieu durant le festival. L’autre spécificité du festival, et qui fait aussi une partie de son succès est qu’il a toujours voulu garder son accessibilité pour tous et sa taille humaine, contrairement à d’autres festivals ou il est impossible d’y entrer comme Cannes par exemple. Cela se traduit aussi par une tarification assez basse pour assister à la cérémonie d’ouverture/clôture, ou bien visionner l’un des films en compétition ou hors compétition qui se situe entre 6 et 8 euros, quasiment le prix d’une place de cinéma pour assister à un festival. De plus il existe aussi des tarifs spéciaux pour les étudiants ou les personnes étant au RSA ce qui est inimaginable pour d’autres festivals. 

Un festival avec cette année encore, un joli casting pour le jury

A la tête de la réalisation d’une vingtaine de films dont 1 César, Catherine Corsini est, cette année la nouvelle présidente du jury du festival, elle succède à Corinne Masiero qui avait l’année dernière, était à la tête d’un jury complètement féminin. Cette année donc, Catherine Corsini sera accompagnée de 6 membres avec : 

-      Djanis Bouzyani : acteur scénariste et réalisateur notamment de bonhomme en 2018 ;

-      Céline Cloarec : monteuse 

-      Zita Hanrot : actrice qui s’est fait notamment connaître grâce à la série neflix "plan coeur"

-      Gregory Montel : acteur s’étant fait connaître du grand public gtace à la serie dix pour cent 

-      Laurent Perz Del Mar : compositeur de musique de film 

-      Cyprien Vial : réalisateur notamment de « embrasse-moi » en 2017 

                                                                       

 Les films du festival, de belles promesses 

Durant le festival plusieurs compétitions s’enchainent, avec la compétition pour les longs métrages, une autre pour les courts métrages.il existe aussi la compétition des courts métrages de l’Adami, qui met en avant des jeunes comédiens, cette compétition se déroule à la fois à Cannes mais aussi à Saint-Jean de Luz. Mais la compétition principale du festival reste la compétition des longs métrages. Tous les films d’ailleurs sont présentés en avant-première nationale dont voici la liste : 

-      Demain nous serons libres (Hossein Pouseifi) : difficulté après la chute du Shah d’Iran 

-      L ‘échappé Mathias Pardo) : romance sociale 

-      L’Etat sauvage (David Perrault) : western féministe présenté en avant-première mondiale 

-      Freedom (Rold Rathjen) : film d’un enfant esclave retenue sur un bateau de pêche 

-      Jeunesse sauvage (frédéric Carpentier) 

-      Made in bangladesh (Rubaiyat Hossein) : combat d’une femme pour la création d’un syndicat 

-      La nuit venue (Fredéric Farrucci) : histoire d’amour 

-      Sympathie pour le diable (Guillaume De Fontenay) : histoire du reporter de guerre Paul Marchand à Sarajevo.

-      Tu mourras à 20 ans (amjad Abu Alala) 

-      Un diva à Tunis (Manele Labidi) 

 Un festival aux initiatives audacieuses

Le festival est composé d’un jury jeune qui réalise, tout au long du festival, un magazine quotidien qui se traduit par une vidéo d’environ 10 minutes, où ils vont interviewer ceux qui font vivre le festival et le présenter. Ce jury est composé de 9 membres qui viennent tous du lycée. En 2014 le festival a d’ailleurs organisé un concours de scénario entre les différents lycées de st Jean de Luz. Ainsi 16 projets ont été présenté dont un seul a été retenus qui se prénomme Gabriel et raconte l’histoire d’un jeune garçon harcelé du fait de son orientation sexuelle.

Court-métrage Gabriel réalisé par des lycéens

Cette année aussi, durant toute la durée du festival, sera organisé dans la ville, une exposition de photo par Manuel Mounier qui est aussi l’auteur de l’affiche du festival. 

St Jean de Luz n’attend plus que vous

Pour découvrir de nouveaux films, et se sentir proche du monde du cinéma, et de ceux qui le font, le festival international de saint jean de Luz est parfait. Comme chaque année, nous le savons, il attirera un public venant directement de st jean de Luz de la région mais surtout des cinéphiles en mal de rencontre avec leurs plus grandes idoles, ceux qui est possible à st Jean de Luz. De plus ils pourront profiter de tarifs intéressant avec un pass de 49 euros pour visionner 10 films de festivals en même temps que le jury. Amateur de cinéma, st Jean de Luz vous attend cette semaine.

RAHOU Quentin